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Sécurité : publication du Rapport technique Ecore 2e partie

Le 9 décembre 2022

Découvrir la seconde partie du rapport ECORE

En janvier 2020, paraissait la 1ère partie de l’étude Ecore analysant les résultats de l’Etude des comportements à risque en escalade sportive (ECORE), réalisée en collaboration avec Aix-Marseille Université et la FFME.

La seconde partie du rapport ECORE est aujourd’hui publiée avec quatre objectifs principaux :

  1. Décrire les fréquences d’adoption de comportements de grimpeurs et d’assureurs, en termes de gestion du risque lors de l’escalade de voie d’une longueur, sur sites naturels ou artificiels.
  2. Décrire les raisons de ces comportements et les facteurs qui leur sont associés en termes de sexe, d’âge, de niveau de pratique, d’ancienneté dans la pratique et de contexte d’apprentissage.
  3. Analyser les mécanismes de chute conduisant à une blessure lors de l’escalade de voie d’une longueur.
  4. Analyser le rôle des facteurs psychologiques, tels que la perception des risques et la confiance en soi, dans l’adoption de comportements de gestion du risque en escalade de voie d’une longueur.

Vous est présentée l’analyse des comportements suivants des pratiquants :

  • En tant que grimpeur : quand il ne connait pas les compétences d’assurage de son partenaire ; quand il grimpe après avoir consommé de l’alcool, ou du cannabis ;
  • En tant qu’assureur : la vérification du nœud d’encordement de son partenaire et de son équipement avant que ne parte son partenaire dans la voie ; la vérification ou la confection du nœud en bout de corde ; le port du casque en falaise ; le lâchage de la corde côté freinage pendant une ou plusieurs secondes pour donner rapidement du mou avec différents types de frein (non-assistés et assistés).

Sont ensuite analysés les mécanismes de chute ayant conduit à une blessure lors de l’escalade en tête de voie d’une longueur : raisons de la chute, comportement du grimpeur et de l’assureur pendant la chute et à la fin de la chute.

Enfin, les facteurs psychologiques associés aux comportements de gestion du risque (précautionneux ou à risques), en mettant en évidence le rôle de la perception des risques et de la confiance en soi. Vous trouverez des éléments de réponses à quelques questions :

  • Une faible perception des risques est-elle reliée à des comportements plus sécuritaires ?
  • La perception des risques est-elle plus faible chez les hommes ou chez les femmes
  • Diminue-t-elle avec le niveau de pratique ?
  • La confiance en soi a-t-elle un lien avec la gestion du risque ?

 

Contact pour toute question sur le rapport ECORE

Merci aux participantes et participants à l’étude, à celles et ceux qui l’ont relayée. Merci à Aix-Marseille Université pour l’investissement des investigateurs scientifiques.