Histoire d’un projet contrarié pour le Club Alençonnais d'escalade !
Le 8 septembre 2022
Par le Club Alençonnais d’escalade
Lauréat de l’appel à projet multi-activités 2019, le Club Alençonnais d’escalade souhaite mettre en place un projet « simple » : former huit grimpeurs alençonnais aux rudiments du montagnisme, avec un cycle de formation sur deux ans : dry-tooling sur notre SAE, apprentissage des encordements, des stages encadrés avec un guide en été et en hiver, etc, Sur le papier c’était un plan bien monté.
C’est après que ça s’est compliqué… Avec la Covid-19, des conditions météo et d’enneigement délicates, des évolutions personnelles et professionnelles, impossible d’aligner toutes les planètes pour aller voir en vrai en haut de la montagne ! Les plus acharnés ont même patienté les piolets à la main dans des séances de dry-tooling SAE finissant en raclette-party pour cultiver l’esprit de la montagne. Et là, au bout de plus de deux ans d’attente et de frustration, alors que l’on s’était presque résigné à ranger le matériel, enfin une opportunité ! On s’est ainsi retrouvé à trois pour participer au rassemblement Cantalpinisme organisé par les acteurs de la montagne auvergnate. Au programme : deux jours d’atelier et de découverte des différentes pratiques de la montagne hivernale sur le massif du Lioran. Pas aussi ambitieux que notre projet initial mais il fallait y aller.
La veille du départ, la malchance semblait encore nous poursuivre, le Lioran était aussi pelé qu’en été. Mais l’esprit de la montagne veillait sur nous et déclenchait une tempête durant deux jours. Les conditions météo allaient donner du piment à notre week-end. Et on a été gâté aussi bien par l’accueil local que par le blizzard qui a balayé les crêtes durant deux jours. Et en Auvergne on est tout le temps sur les crêtes. On a donc passé deux jours à travailler la progression dans du mixte auvergnat, le fameux dry-toofing caillou/neige/herbe.
Si on dresse le bilan de ce projet, il a été pour certains une découverte d’autres horizons que la verticalité des SAE et pour d’autres une confirmation de leurs ambitions montagnardes déjà bien ancrées. Reste maintenant à écrire un nouveau chapitre dans l’histoire de l’Alençonpinisme !